Monaco de Trois-Rivières : la défense présente son premier témoin
Radio-Canada
Le premier témoin de la défense au procès en dommages intenté par la famille du pilote Ayrton Climo à la suite de son accident au Monaco de Trois-Rivières en 2014 est entré en scène vendredi matin au 4e jour d’audience.
Pierre Simard qui était directeur général du Monaco de Trois-Rivières de 2011 à 2014 affirme que le virage 5 avait été élargi en 2014 à la demande de Paul Cooke alors dirigeant de l’Autorité sportive nationale chargée d’homologuer le circuit.
Pierre Simard affirme que son organisation était un OBNL regroupant principalement des bénévoles qui agissaient comme facilitateur pour permettre au Club de karting de l’est du Québec de tenir ses courses.
Il reconnaît avoir dessiné le plan de la piste avec son collègue Michel Turcotte en 2012 par essais, erreurs précisant que toutes les fois que M. Cooke demandait des modifications, elles étaient faites
Il affirme que c’est aussi M. Cooke qui avait demandé à ce que la chaussée soit réparée au virage 5, créant cette réparation de béton au sol, à laquelle plusieurs témoins ont fait référence.
D’ailleurs, il ne s’agissait pas selon lui d’une bouche d’égout, mais bien d’une déformation de la chaussée.
Le jeune coureur automobile américain et sa famille accusent le Monaco, le Grand Prix de Trois-Rivières, le Championnat de karting de l’est du Canada et ASN Canada de négligence dans l’aménagement de la piste et leur réclament 26,3 millions $ en dommages.
Pour l’avocat spécialisé dans les causes au civil, François Vigeant, un montant aussi important en matière de responsabilité civile pour des dommages corporels est assez rare. C’est inhabituel. Je ne pense pas que ça déjà été accordé parce qu’il y a une différence entre le demander et de se le voir accorder.
Au sud de la frontière c’est différent selon lui.