
Mois de l’histoire LGBTQ+ : semaine de la visibilité asexuelle Mois de l’histoire LGBTQ+ : semaine de la visibilité asexuelle
Radio-Canada
Les asexuels représenteraient environ 1 % de la population. Il existe peu de statistiques sur cette communauté.
Les personnes se définissant comme asexuelles n’ont pas ou peu de désir sexuel. L’asexualité est une orientation sexuelle, au même titre que l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité et la pansexualité.
Shala Gagnon croit que son asexualité est beaucoup moins visible que les autres orientations sexuelles. C’est par le biais de forums et des communautés en ligne qu’elle en a appris sur elle-même.
Son coming out s’est fait au sein de sa relation. La Sudburoise est en couple depuis 10 ans avec un partenaire qui se définit comme demisexuel, c’est-à-dire qu’iel ressent de l’attirance sexuelle qu’envers une personne avec qu’iel a un lien émotionnel.
Tous les deux sont donc sur le spectre de l’asexualité, mais Shala Gagnon raconte qu’ils ne sont pas aromantiques. Les personnes aromantiques ne ressentent pas de sentiments amoureux.
La femme de 29 ans explique que certaines personnes asexuelles sont répugnées par la sexualité alors que d’autres ont une approche positive. Il n’y a pas une seule façon de vivre son asexualité, affirme-t-elle. Elle confie que ses sentiments sont ambigus face à la sexualité.