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Mississauga veut souligner l’histoire d’un village autochtone enterré sous un quartier
Radio-Canada
La Ville de Mississauga veut souligner l’histoire d’un village autochtone découvert il y a plusieurs années, puis enterré sous un projet immobilier. Pour y arriver, elle compte collaborer avec les communautés autochtones de la région, qui souhaitent de leur côté partager l’histoire de leurs ancêtres.
Si vous demandez à la plupart des résidents du quartier Britannia de Mississauga depuis combien de temps les gens y vivent, ils vous diront probablement depuis les années 1990.
Mais, en réalité, des familles y ont élu domicile dès le XIVe siècle.
Il y a environ 30 ans, avant l’amorce d’un projet de construction pour ériger un quartier résidentiel, des archéologues ont fouillé le site et découvert les restes d’un village autochtone avec environ 40 000 artéfacts.
Il y a des gens qui vivent dans ces maisons et qui n'ont aucune idée sur quoi leurs maisons sont construites. J’ai trouvé ça choquant, affirme la conseillère municipale Carolyn Parrish, qui représente le quartier en question.
Le site se trouve juste à côté du terrain de golf Grand Highland, situé entre la rue Hurontario et l'autoroute 403, qui a été acheté par la Ville l'année dernière dans l'espoir de le transformer en parc public.
La conseillère Carolyn Parrish a découvert l’histoire du village à la fin de l’année dernière par l’entremise du directeur du patrimoine de Mississauga.
Cette semaine, elle a présenté une motion au conseil municipal, approuvée à l’unanimité, pour travailler avec les communautés autochtones locales afin de souligner, d’une façon ou d’une autre, l’histoire du village dans le nouveau parc.
Le chef R. Stacey Laforme de la Première Nation des Mississaugas de Credit est favorable à l’initiative. Nous allons examiner cela dans une approche de partenariat, explique le chef, qui souhaite commencer par plonger plus profondément dans l'histoire du site et parler avec d'autres Premières Nations concernées pour obtenir leur avis.