Miser sur de nouvelles pratiques et l’inclusion pour aborder le vapotage avec les élèves
Radio-Canada
À l'école secondaire la Cité étudiante Polyno, à La Sarre, des étudiants prennent eux-mêmes des actions pour faire face à la problématique du vapotage et du tabagisme chez les jeunes.
Depuis l’implantation du Plan génération sans fumée au mois de mai, on a formé un comité composé d'élèves et d'une intervenante en toxicomanie, qui organisent de temps à autre des kiosques d'information.
Lucas Gagnon, âgé de 16 ans, fait partie du comité et rapporte qu'il vapote depuis plus de trois ans.
J'ai commencé assez jeune à fumer la vapoteuse. Plus ça va, plus je vois d’impacts au niveau de ma santé, puis je ne veux pas que la prochaine génération fasse les mêmes erreurs que moi, indique-t-il.
Daphnée Gilbert, en cinquième secondaire, a décidé de s'impliquer dans le comité parce qu'elle trouvait important de discuter avec son entourage des risques reliés au vapotage.
Avec des jeunes comme nous, on a l'impression que ça fonctionne peut-être mieux parce qu'ils ont moins l'impression de se faire chicaner, mais de se faire mieux comprendre par des gens de notre âge, dit-elle.
L'intervenante en toxicomanie à la Cité étudiante Polyno, Karine Chabot, explique que le plan vise à donner des outils et des ressources aux étudiants, et non leur imposer des idées.
Par exemple, quand un élève va être pris avec une vapoteuse pour la première fois ou deuxième fois à vapoter dans l'école, avant, il y avait des mesures plus punitives, mais maintenant, on y va vraiment dans l'accompagnement, des mesures plus éducatives au niveau des élèves, précise-t-elle.
Au Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS), on croit en l’importance d’informer les jeunes qu’ils peuvent rapidement devenir dépendants aux produits du vapotage et du tabagisme.