Mis à pied, une fois de plus, en raison des restrictions sanitaires
Radio-Canada
Les nouvelles restrictions sanitaires imposées en Ontario en raison de la montée du variant Omicron signifient que ceux qui travaillent dans les établissements qui doivent fermer leurs portes temporairement se retrouvent, encore une fois, sans emploi.
C'est la quatrième fois qu'Amanda Battaglia est mise à pied depuis le début de la pandémie.
Je me sens frustrée, a-t-elle déclaré. J'aurais juste aimé que [le premier ministre Doug Ford] réagisse à l'avance au lieu de réagir quand il est trop tard.
Le variant Omicron a fait grimper le nombre de cas de COVID-19 en Ontario à un niveau record, obligeant la province à réduire le nombre de personnes testées, à interrompre les procédures médicales non urgentes et à mettre les écoles en ligne pendant deux semaines.
Des lieux comme les centres d’entraînement, les théâtres, les musées, les salles de concert et les galeries d'art ont également été priés de fermer jusqu'au 26 janvier au moins.
En tant que gérante, Mme Battaglia a pu constater de visu les effets de la dernière vague. Au cours des dernières semaines, elle a répondu à des courriels de collègues de travail indiquant qu'ils avaient contracté le virus.
Elle affirme que sa vie est au neutre. Elle a terminé son diplôme de premier cycle en juin dernier et s'efforce de rembourser son prêt étudiant. Elle envisage de faire des études de droit. Et elle a des paiements pour sa voiture en plus des dépenses quotidiennes.
Certains rappellent que les programmes du gouvernement qui visent à amortir la chute pour ces employés ne sont pas adéquats partout dans la province.
C’est le cas d’Olivier Boright, qui travaille à temps partiel dans un restaurant italien dans le Junction, à Toronto.