Micropuçage : sursis jusqu’en 2023 pour les chats et chiens d’Amos
Radio-Canada
Les propriétaires de chats et de chiens d’Amos obtiennent un sursis jusqu’au 1er janvier 2023 pour micropucer leur animal domestique.
Selon le règlement adopté par la Ville en avril 2019, ils devaient le faire avant le 1er janvier 2021, sans quoi ils s’exposaient à une amende de 150 $ dès la première infraction. Le règlement a été amendé lors de la dernière séance du conseil afin d’offrir une extension aux propriétaires d’animaux domestiques.
Dans le règlement, il y avait un délai pour s’assurer que tous les gens allaient pouvoir avoir la chance de micropucer leur chien ou leur chat avant qu’il n’y ait des infractions. Ce qu’on s’est rendu compte avec la COVID, c’est que les délais étaient trop serrés. On ne veut pénaliser personne. On apprécie les gens qui ont emboîté le pas et qui ont fait micropucer leurs animaux, mais là on donne une extension pour ne pas causer de préjudice pour personne. Ce n’est pas compliqué, il y a peu de disponibilités de micropuçage, alors on va donner une année supplémentaire, explique le maire Sébastien D’Astous.
De la grosseur d’un grain de riz, la micropuce est insérée sous la peau, à la base du cou de l’animal, et contient les informations permettant de retracer son propriétaire.
Avec la micropuce, on veut s’assurer de retrouver le propriétaire facilement afin qu’il puisse ravoir son animal et que les frais pour respecter les règles de santé animale soient assumés par la bonne personne, fait valoir M. D’Astous.
Bien que la médaille ne soit plus obligatoire pour les chats et les chiens avec la micropuce, elle a toujours son utilité.
On ne demande pas la médaille, mais on l’encourage fortement. Si un animal est retrouvé par un citoyen, c’est sûr que la médaille va aider à identifier le propriétaire, et des fois on n’aura pas besoin de scanner la micropuce. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire ça. Il faut l’emmener à notre SPA à Amos ou un vétérinaire pour qu’il puisse savoir à qui l’animal appartient, précise Sébastien D’Astous.