Meurtre sanglant à Sainte-Foy: la communauté étudiante ébranlée
Le Journal de Montréal
Le meurtre sanglant qui est survenu en pleine rue, mardi soir, à Sainte-Foy, a vivement ébranlé les étudiants du secteur qui ne sont pas habitués à ce genre de violence.
«C’est sûr que je suis un peu sous le choc ce matin, c’est spécial!», lâche Louis-Frédéric Groleau, un étudiant de l’Université Laval rencontré par Le Journal, mercredi matin.
La veille, Michel Petit, un homme de 37 ans, a été retrouvé grièvement blessé après avoir été agressé à l’arme blanche. Transporté d’urgence à l’hôpital, il est décédé quelques heures plus tard.
Le drame s’est produit vers 20h50 tout juste à la sortie du stationnement du complexe La Pyramide, en face du PEPS de l’Université Laval, un secteur bondé par les étudiants. Le meurtrier a pris la fuite avant l’arrivée des policiers.
« Ça fait un peu peur parce qu’on est tout le temps ici. Habituellement, c’est plutôt une ambiance de party qui règne dans le quartier, alors c’est surprenant », raconte Alexe Corbeil.
Craintes et précautions
C’est justement ce point qui a scandalisé les étudiants du secteur. Contrairement à Montréal où les agressions sont monnaie courante dernièrement, ce genre d’attaque n’arrive pas à Québec en temps normal, ont souligné plusieurs jeunes.
Et le fait de ne pas savoir ce qui a poussé l’assaillant à commettre cet acte en inquiète plus d’un. Précisons toutefois que le porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), David Poitras, a affirmé que l’acte aléatoire n’est pas envisagé.
« C’est horrible, my god! », s’exclame Sarah-Maude Deshaies, qui ne sortira plus seule dans le quartier, tard le soir, pour quelques semaines.