Meurtre de Manon Boisvert, la police de Longueuil lance un appel à l’aide publique
Radio-Canada
À Longueuil, la police a déployé un poste de commandement mobile ce mercredi dans l'espoir de faire avancer l'enquête sur le meurtre de Manon Boisvert, une femme âgée de 54 ans. Elle a lancé en même temps un appel à l’aide publique pour identifier et retrouver les suspects du crime.
Aujourd’hui, il y a un poste de commandement avec des enquêteurs qui vont être là pour rencontrer les citoyens qui auraient vu une ou des personnes près du véhicule de la victime, a déclaré Mélanie Mercier, porte-parole au Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) au micro de RDI.
La voiture de la victime, une Toyota Echo bleue, était stationnée au 2401, boulevard Roland-Therrien devant la Caisse Desjardins, ajoute Mme Mercier. C'est à ce même endroit qu'est installé le poste de commandement mobile de la police.
Sans entrer dans les circonstances du crime, pour ne pas nuire à l'enquête, la porte-parole du Service de police de l'agglomération de LongueuilSPAL précise que le meurtre a eu lieu le dimanche 2 janvier en soirée, au moment où la victime, Manon Boisvert, était au volant.
Plus tôt, le Service de police de l'agglomération de LongueuilSPAL faisait savoir, dans un communiqué, que les indices recueillis par les enquêteurs démontraient que la victime n’a pas été ciblée au hasard par son ou ses agresseurs.
Aucune arrestation n'a été faite pour le moment. Les caméras de surveillance des commerces environnants ont été visionnées, affirme la porte-parole du Service de police de l'agglomération de LongueuilSPAL, qui refuse de donner plus de détails pour les besoins de l'enquête en cours.
Manon Boisvert a été trouvée morte le 5 janvier dernier en plein jour, vers 13 h 30, par un passant qui a alerté les autorités. Son corps présentait des marques de violence.
Le service de police invite par ailleurs les témoins qui ne peuvent se déplacer au poste de commandement à contacter le 450-463-7211 pour faire part des informations qu'ils détiennent.
Peut-être un détail pourrait faire avancer l'enquête, conclut Mme Mercier.