Meurtre de Daphné Huard Boudreault: deux policiers en déontologie
TVA Nouvelles
Cinq ans après le meurtre de Daphné Huard-Boudreault, poignardée par son ex-conjoint à Mont Saint-Hilaire, en Montérégie, deux policiers ont commencé à subir, lundi, la procédure disciplinaire devant leur comité de déontologie.
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En entrevue à TVA Nouvelles, le père de la jeune femme estime que les agents ont négligé de protéger adéquatement sa fille.
Le 22 mars, cela fera exactement 5 ans jour pour jour que la jeune femme de 18 ans a été poignardée à mort par Anthony Pratte-Lops. Daphné Huard-Boudreault avait rompu une relation toxique, quelques jours avant le meurtre.
Son ex-conjoint avait plaidé coupable à une accusation réduite de meurtre non prémédité, sans possibilité de sortie de prison avant 18 ans.
Depuis ce matin, il y a deux agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu St-Laurent, Brigitte Légaré et Martin Fisette, qui subissent une audience disciplinaire qui va durer quelques jours. Ils sont représentés par l’avocat vedette de la commission Charbonneau Me Denis Gallant.
Le père de Daphné, Éric Boudreault, demeure catégorique : les policiers qui sont intervenus le matin après l’appel 911 de la victime qui se plaignait du harcèlement de son ex-copain, ainsi que ceux qui l’ont accueilli au poste de police, n’auraient jamais dû la laisser retourner seule à l’appartement où elle a été assassinée.
Selon M. Boudreault, les policiers auraient pu lui dire de rester au poste. Il déplore d’ailleurs l’argument de la police qui affirmait ne pas avoir eu de plainte.