
Meurtre d'Adrienne McColl: la Couronne critique vivement une pathologiste
TVA Nouvelles
Il est « pratiquement impossible » que le meurtre d’une jeune Albertaine, dont un Québécois est accusé, ait été commis le soir de la Saint-Valentin en 2002, a soutenu une pathologiste, hier, lors d’un témoignage vertement critiqué par la Couronne.
Le jury chargé du sort de Stéphane Parent a eu droit à des explications détaillées sur les changements corporels qui surviennent après la mort d’un être humain, un peu comme s’il était plongé dans un roman policier de Kathy Reichs.
L’ex-cheffe du bureau du coroner de l’Alberta, la Dre Anny Sauvageau, a passé la journée entière à la barre dans la dernière étape du procès du Québécois de 53 ans.
Il est accusé d’avoir tué sa copine, Adrienne McColl, le soir de la Saint-Valentin, il y a près de 20 ans. Le corps de la femme de 21 ans a été retrouvé trois jours plus tard en bordure d’une route de Nanton, à environ une heure au sud de Calgary.
La Dre Sauvageau sortait à peine de l’Université de Montréal lorsque la victime a été assassinée en 2002.
Dans le cadre de sa pratique en Alberta, elle a eu à revoir le dossier d’Adrienne McColl en 2013, mais ce n’est qu’il y a quelques semaines qu’elle s’y est replongée, à la demande de la défense.
La semaine dernière, le jury avait pu apprécier le témoignage d’une première experte, qui a révisé le cas McColl à la demande de la Couronne. La Dre Elizabeth Brooks-Lim avait alors statué que la victime était morte asphyxiée, à la suite d’une strangulation manuelle.
Celle-ci avait toutefois affirmé qu’il serait hasardeux de tenter de déterminer le moment du décès en raison du nombre de variables qui ont pu influer sur l’état de la dépouille, comme la température.