Meurtre à Ormstown: la relation houleuse entre l’accusé et sa fille aurait perduré pendant des années
TVA Nouvelles
ORMSTOWN | Le sexagénaire accusé jeudi d’avoir tué sa propre fille de 34 ans, une jeune mère de famille souriante et appréciée, aurait entretenu une relation houleuse avec celle-ci depuis plusieurs années, selon des voisins.
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«C’est dramatique, mais ils étaient toujours en chicane. On entendait souvent Amanda crier», a laissé tomber jeudi une dame qui a résidé à proximité de la maison familiale des Caza, durant de nombreuses années, à Huntingdon.
«On savait qu’il arriverait quelque chose, un jour», a poursuivi celle qui a exigé l’anonymat, pour ne pas se mettre à dos d’autres membres de la famille de la petite municipalité.
À l’instar des autres personnes interrogées par Le Journal, elle estime que la relation entre Alain Caza et sa fille, Amanda, était une bombe à retardement.
En matinée jeudi, l’homme de 60 ans a été accusé du meurtre au second degré, suggérant que ses gestes étaient non prémédités, au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
La veille, vers 10h30, des patrouilleurs de la Sûreté du Québec (SQ) ont été appelés pour une altercation dans un appartement de la rue Cairns, à Ormstown.
Selon nos informations, c’est le sexagénaire qui aurait composé le 911, en mentionnant qu’il aurait eu à se défendre contre sa propre fille.