Mesures de sécurité renforcées autour de l’école d’un adolescent tué à Montréal
Radio-Canada
Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont bien visibles depuis quelques jours aux alentours de l'École Joseph-François-Perrault, dans le secteur Saint-Michel, dans le nord-est de Montréal.
L'inquiétude est palpable dans le quartier après le meurtre de Thomas Trudel, 16 ans, abattu à bout portant dimanche soir, alors qu'il rentrait chez lui. Selon les premières informations, l'adolescent n'avait aucun antécédent judiciaire et n'était pas connu des policiers.
Dans un courriel transmis à Radio-Canada, le SPVMService de police de la Ville de Montréal confirme que davantage de patrouilleurs circulent à proximité de l'établissement scolaire, une procédure qui fait partie des opérations habituelles d’augmentation de la visibilité policière auprès de la population pour la rassurer et accroître son sentiment de sécurité à la suite d’incidents impliquant des armes à feu dans un secteur donné.
La cavalerie est également présente dans le quartier, comme elle l’est presque systématiquement dans les jours qui suivent des événements de ce genre, précise la porte-parole Anik de Repentigny.
« Avant, il n'y avait pas trop de polices qui traînaient ici. Là, on voit beaucoup plus de sécurité. »
Un adolescent rencontré près de l'école dit se sentir un peu plus en sécurité maintenant qu'il y a la police, mais se demande néanmoins si elle va rester pour toujours.
Une nouvelle caméra de surveillance a été installée dans le parc non loin de l'école.
Dans une lettre envoyée aux parents d'élèves, la directrice de l'École Joseph-François-Perrault soutient que des intervenants de l'organisme Tandem, qui se consacre à la sécurité urbaine, sont là et [...] ont un œil sur nos élèves qui partent après les heures de classe habituelles afin de permettre un départ de l'école vers le métro ou le bus avec une supervision d'un adulte.
Évidemment, il s'agit d'une surveillance à distance, parfois à bord d'un véhicule, écrit la directrice de l'établissement, Julie Dessureault. Nous ne sommes pas en mesure d'accompagner chacun des groupuscules en marchant avec eux, précise-t-elle.