Meilleure chance quand vous serez plus pauvre!
TVA Nouvelles
Personne ne demande l’aide sociale pour le plaisir. Perte d’emploi, situation de violence conjugale, maladie, accident, etc. sont des exemples de ce qui pousse les gens à l’aide sociale.
Récemment, avec la pandémie de COVID-19, plusieurs personnes n’ont eu d’autre choix que de se tourner vers les programmes gouvernementaux pour subvenir à leurs besoins. Entendons-nous, subvenir à leurs besoins, c’est peu dire!
La prestation de base à l’aide sociale est de 726$ par mois. Et encore faut-il qu’on y ait accès! Car, après la PCU et la PCRE, deux programmes qui ont pallié une partie du problème de chômage pandémique, c’est l’aide sociale qui attendait les chômeurs.
Ces personnes sont nombreuses à avoir frappé un mur quand elles se sont rendu compte que pour avoir accès aux maigres prestations, elles devaient vendre leurs biens et liquider jusqu’à leurs dernières économies.
Pour certaines, les conséquences de la pandémie seront durables.
En 2022, si une personne possède plus de 887$ (comptes bancaires, argent comptant, etc.), elle n’est pas admissible à l’aide sociale.
Meilleure chance quand vous serez plus pauvre! Les biens sont aussi comptabilisés: si vous n’avez pas de contrainte à l’emploi reconnue par le ministère et que vous êtes propriétaire d’une maison, la valeur nette totale de celle-ci ne peut pas dépasser 171 201$, faute de quoi votre prestation sera coupée.
Même chose pour les automobiles qui ne doivent pas valoir plus de 10 000$.
Évidemment, derrière ces chiffres se cachent des drames humains.