McCarthy Tétrault refuse de dévoiler la liste des clients de Jean Charest
TVA Nouvelles
Le cabinet d’avocats McCarthy Tétrault a refusé net de dévoiler au Journal la liste des anciens clients de Jean Charest, hier, à quelques heures de son premier rassemblement au Québec.
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« Notre cabinet a une obligation légale de protéger la confidentialité de l’identité et des mandats de ses clients actuels comme anciens. Nous sommes tenus de ne fournir aucune information les concernant », a plaidé Marie-France Lettre, gestionnaire des communications de McCarthy Tétrault, jeudi.
La semaine dernière, Le Journal avait relevé que le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) rechignait à dévoiler l’ensemble de ses activités au privé, à l’image de Denis Coderre.
« Si pour un aspirant maire, ç’a posé un problème stratégique très sérieux, on peut penser que pour un aspirant premier ministre du Canada, ça va devenir un enjeu important », avait noté Philippe Dubois, membre du Groupe de recherche en communication politique à l’Université Laval.
« On pourrait dire que les normes informelles d’éthique et d’intégrité devraient amener M. Charest à être plus transparent. Mais ces normes ne sont pas obligatoires, chacun les interprète selon sa volonté », avait noté Denis Saint-Martin, professeur titulaire au Département de science politique de l’Université de Montréal.
Ces derniers jours, Le Journal avait rappelé certaines relations d’affaires passées de Jean Charest, comme celle de consultant pour le géant chinois controversé Huawei en pleine crise diplomatique avec la Chine.
Le Journal rapportait également que Jean Charest avait présidé Windiga Énergie, une firme québécoise d’énergie verte en Afrique, dont le nom figure dans les Paradise Papers, comme l’avait d’abord révélé le site Droit.Inc.