Maxime Bernier appuie Éric Duhaime
Radio-Canada
Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, votera pour Éric Duhaime, mais son parti ne prendra pas position dans la campagne provinciale.
Il n'y aura pas de mot d'ordre qui sera envoyé aux militants du PPC pour appuyer le Parti conservateur du Québec (PCQ); pour Maxime Bernier, c'est une question de principe : On prône la liberté et la responsabilité individuelle, donc il n'y a pas de prise de position pour appuyer un parti ou un autre, insiste-t-il.
« Quand je regarde la plateforme du Parti conservateur du Québec, personnellement, c'est certain que je vais voter pour Éric Duhaime. »
Maxime Bernier avoue avoir été séduit par la plateforme conservatrice québécoise et dresse des parallèles avec celle de son parti : Il prône les mêmes idées que nous prônons : moins d'État, plus de liberté, un peu de privé en santé, la fin des subventions aux entreprises. On a plusieurs dossiers en commun, mais surtout la philosophie de croire plus aux individus qu'aux États.
Et puis, il voit aussi des similitudes dans l'intérêt que portent les électeurs à son parti et au PCQ : Nous, on nous a ridiculisés quand on a eu 1,6 % de vote à l'élection de 2019. On disait : "C'est la fin de Bernier, c'est la fin du Parti populaire". On a continué à travailler, on a eu 5 % du vote à la dernière élection; c'est plus que le Parti vert, à 2 %, explique le politicien originaire de la Beauce. On continue de croître, je crois que c'est le même phénomène au Québec; d'ailleurs, vous le voyez, monsieur Duhaime et son parti augmentent dans les sondages, ajoute-t-il.
Mais les liens entre les deux partis vont plus loin. Le lieutenant du Parti populaire du Canada pour le Québec a affronté Éric Duhaime lors de la dernière course à la chefferie du Parti conservateur du Québec, au printemps 2021.
Daniel Brisson a fait le saut en politique fédérale; il a même été candidat dans la circonscription de Québec pour le PPC.
L'homme est toujours membre du Parti conservateur du Québec et, à titre personnel, il n'hésitera pas à aider les candidats conservateurs : Nous espérons que le Parti conservateur du Québec va faire des gains, moi c'est mon souhait, dit-il.
Sans être à même de mesurer l'ampleur que pourrait prendre l'appui des militants du PPC aux conservateurs québécois, il voit difficilement comment les militants du PPC pourraient appuyer un autre parti. Il n'y a pas une grosse affinité avec la CAQ, qui est anti-liberté, et le Parti libéral, Québec solidaire et le Parti québécois qui l'ont appuyé pendant la pandémie, explique Daniel Brisson.