
Maude Sonier devient présidente de la FJFNB
Radio-Canada
La Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick a choisi sa nouvelle présidente en fin de semaine lors de son assemblée générale annuelle.
Maude Sonier, ancienne élève du Carrefour Beausoleil à Miramichi, est étudiante au baccalauréat multidisciplinaire de l’Université de Moncton. Auteure-compositrice-interprète, elle a remporté le prix du concours musical Accros de la chanson, en 2021, dans la catégorie solo.
Maude Sonier était vice-présidente dans le conseil de direction précédent de la FJFNBFédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick. Elle croit que cette fonction l’a bien préparée à celle de présidente.
C’est certain qu’avec l’ancien président, Simon Thériault, j’ai vraiment eu la chance dans mon mandat en tant que vice-présidente, cette année, d’apprendre un peu de lui et d’avancer dans tout ça avec lui. C’était vraiment plaisant de faire ça et maintenant je me sens beaucoup plus prête à attaquer ce poste-là cette année, affirme Maude Sonier durant une entrevue accordée lundi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.
L’assemblée générale s’est déroulée en présentiel pour la première fois depuis la pandémie de COVID-19 et l'atmosphère était joyeuse, explique Mme Sonier.
Les participants ont notamment accueilli la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, dans le cadre de sa visite officielle au Canada. Elle était vraiment à l’écoute de nous. C’était plus que cool.
Les membres de la FJFNBFédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick ont adopté sept mandats pour la prochaine année, dont plusieurs qui sont liés à la vie scolaire et qui incluent une collaboration avec le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance.
C’est ça le but. C’est certain qu’on a toujours travaillé et qu’on travaille encore, mais en mettant ces mandats-là en place, c’est sûr que pour nous, ça nous donne vraiment des axes spécifiques pour aller travailler avec le ministère pour s’assurer que les jeunes sont entendus et qu’ils ont ce qu’ils veulent dans leurs écoles, indique Maude Sonier.
Les jeunes souhaitent notamment que les écoles soient plus écoresponsables et qu’elles disposent de plus de ressources en matière de santé mentale, souligne-t-elle. Ils veulent aussi donner leur avis sur ce qu’on leur enseigne.