Matt Holubowski déballe Like Flowers on a Molten Lawn, son quatrième album
Radio-Canada
L’auteur-compositeur-interprète québécois Matt Holubowski est de retour Like Flowers on a Molten Lawn, un quatrième album de dentelle et de songes. L’opus de neuf pistes est paru vendredi sur l’étiquette Audiogram.
Pour cette nouvelle proposition, l’artiste originaire d’Hudson a fait équipe avec Pietro Amato, avec qui il a coréalisé l’album. On retrouve notamment Marc-André Landry à la basse, Stéphane Bergeron aux percussions et Marianne Houle à la voix, au violoncelle et aux claviers. L’Orchestre national symphonique estonien s’invite également sur quelques chansons.
Sur Like Flowers on a Molten Lawn, Matt Holubowski commence par la fin. L’album s’ouvre en effet avec le simple End Scene, qui se traduit par derrière scène en français.
Dans un communiqué, l’artiste qualifie cette première offrande de plus de six minutes, qui se décline en trois actes aux ambiances distinctes, de grande respiration qu’on prend avant de se lancer dans l’inconnu.
Avec My Burrow (mon terrier), le musicien révèle des notes ensoleillées, enrobées par les cordes de l'Orchestre symphonique national estonien. Les paroles, elles, font office de rappel pour l’artiste, qui se sent parfois tenaillé par les attentes de la vie et par le spectre de ce qu’il aurait pu devenir, plutôt que de vivre pleinement le moment présent.
Matt Holubowski troque la langue de Shakespeare pour celle de Molière sur La lune est morte de rire, tandis qu’il pose un regard impuissant sur un être cher qui s’autodétruit sur Sandy Cove, chanson mettant en vitrine le koto, un instrument à cordes d’origine japonaise joué par Sarah Pagé.
Peu après la parution de Like Flowers on a Molten Lawn, Matt Holubowski prendra la route pour Toronto afin de lancer son album le 28 mars, puis passera par Montréal le 30 mars. Il sillonnera ensuite le Québec en mai, en juin et en septembre pour faire entendre ses nouvelles chansons.