
Mathieu Tessier remporte le bronze aux championnats mondiaux de bras de fer
Radio-Canada
Un jeune homme de 18 ans de Saint-Stanislas est considéré comme une vedette montante du bras de fer. Mathieu Tessier revient de Dieppe, en France, où il s’est distingué aux championnats du monde de la Fédération internationale de bras de fer.
Son histoire n’a rien de banal. Ce n’est que depuis le mois de février dernier qu’il a décidé de se consacrer à ce sport. Dès sa première participation aux championnats du monde de l’International Federation of Armwrestling (IFA), il obtient la troisième place de la main gauche et la cinquième de la main droite chez les poids lourds de moins de 18 ans.
C’est une grande surprise pour le jeune ferriste. Il y a un an, je n’avais jamais tiré sur une table. Là, je suis capable de compétitionner avec des gens de l’élite, de calibre mondial.
S’il a fait de cette activité sa discipline sportive officielle il y a à peine neuf mois, le tir au poignet fait partie de sa vie depuis presque toujours. Il s’adonnait au jeu, d'abord avec son père, sa mère, son frère et sa sœur, puis avec ses amis à l'école pendant les récréations.
Je tirais sur des coins de table avec mes amis. Ça a toujours été notre truc de jouer au bras de fer, tu sais, on jouait toujours, dit-il en riant.
Dans le garage de ses parents ou avec le club de Trois-Rivières, il s'entraîne beaucoup. Il consacre plus de 20 heures par semaine à développer ses stratégies.
Sa famille le soutient dans la pratique de son sport. Sa mère, Lucie Tessier, ne cache pas qu’elle est fière de son fils. Ça démontre beaucoup de persévérance et de discipline. Je lui répétais tout le temps qu’on ne peut pas être bon au départ. Il faut vraiment se pratiquer, se pratiquer... C’est là qu’on devient bon, dit-elle.
Ce qu’aime Mathieu Tessier à propos du bras de fer, c'est que c'est un peu comme un sport de combat, mais tu ne finis pas le nez en sang! Ce qui le frappe, c’est de constater que le milieu est stimulant : J'avais un peu le stéréotype des gros bras. Je m'attendais à ce que ce soit comme ça, mais finalement, pas du tout. Tout le monde est vraiment sympathique. C'est vraiment une grosse famille.
Pour la suite, le ferriste de 18 ans et étudiant au Cégep de Trois-Rivières souhaite améliorer ce qu’il considère comme ses lacunes pour devenir, un jour, champion du monde.