Masque au primaire: mal de tête et déshydratation
TVA Nouvelles
Le port du masque en permanence dans les classes du primaire n’a pas que des effets positifs. Il aide à contrer le virus, en attendant que cette tranche d’âge soit vaccinée, mais il entraine aussi son lot d’irritants et de problématiques moins quantifiables, mais pas insurmontables.
En première année de primaire, la fille de Vanessa Bernier a de plus en plus de mal à supporter le port du masque en classe. «Elle a tout le temps mal à la tête, explique la maman de la fillette de six ans et demi. Elle est irritable et très fatiguée.» La maman s’est plainte même que le professeur empêchait les élèves de garder leur gourde à leur bureau. «Ils font des pauses dans la journée pour aller boire, mais ma fille ne peut pas boire quand elle veut. C’est sûr qu’elle manque de concentration en fin de journée, et sa motivation est en baisse.» Selon elle, sa fille s’empêche de répondre aux questions et de parler en classe à cause du masque.
Un autre phénomène a aussi fait son apparition dans les écoles primaires, c’est l’intimidation liée au port du masque. La fille de Vanessa en a été victime. «Quand ma fille baisse un peu son masque parce qu’elle n’est plus capable de respirer, elle se fait intimider par les autres amis de la classe. C’est rendu grave.»
Manque de concentration
Simone, la fille de Carolyne, est en troisième année dans une école publique de Granby. Elle a développé des symptômes beaucoup plus intenses. «Elle a une condition médicale particulière qui fait qu’elle ne peut pas porter le masque pédiatrique, explique la maman. Elle a manqué un mois de classe, car l’école refusait de lui laisser porter un masque maison. Il a fallu attendre l’avis d’un pédiatre spécialisé pour qu’elle puisse retourner en classe.»
Malgré cela, elle a encore des maux de tête récurrents, et elle s’isole de plus en plus. Elle est aussi démotivée d’aller à l’école, elle ne parle pas beaucoup en classe et ses notes sont en baisse.
«En début d’année, le professeur ne laissait pas les enfants boire quand ils voulaient, mais je suis intervenue auprès du directeur, et ça va mieux maintenant. Heureusement, l’école est assez récente. Il y a l’air climatisé et un bon système d’aération, c’est quand même encourageant.»
Plusieurs parents ont également souligné des aberrations dans l’organisation de certaines écoles. Des enfants de plusieurs classes et de plusieurs niveaux peuvent être rassemblés dans un même groupe au service de garde. Un fonctionnement qui pourrait favoriser une éclosion à grandeur d’une école.
Un impact minime