Martin St-Louis a besoin d’aide Martin St-Louis a besoin d’aide
TVA Nouvelles
Je comprends très bien ce que vit Martin St-Louis et comment il se sent ces jours-ci parce que je suis déjà passé par là. J’en ai fait moi aussi des sautes d’humeur devant les journalistes!
Les médias en ont fait un gros plat, mais je les comprends, il y a de la viande autour de l’os!
Les gens ne réalisent peut-être pas à quel point le travail de l’entraîneur ne se limite pas à «coacher» en tant que tel. Je dirais que c’est 50% de la tâche. L’autre moitié est consacrée à la gestion : que ce soit la communication avec les joueurs, régler les conflits internes, interagir avec les médias et adresser des messages aux partisans.
C’est encore plus important dans un marché comme Montréal ou Toronto. Pour avoir dirigé à Pittsburgh et à Philadelphie, ce n’est vraiment pas pareil. Dans les grandes villes américaines, le hockey ne vient pas en haut de la liste. À Montréal, 90% de l’attention médiatique est axée sur les Canadiens.
Au Québec, ça n’a pas du tout la même ampleur qu’aux États-Unis. Ici, c’est multiplié par 10 en raison de la passion des partisans et des médias qui parlent du club 24 heures sur 24. En tant qu’entraîneur québécois, tu en es bien conscient, et ton entourage aussi. C’est exigeant, mais également passionnant.