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Marjolaine Étienne devant l’Assemblée nationale pour dénoncer le racisme systémique
Radio-Canada
Une centaine de personnes dont de nombreuses femmes autochtones ont manifesté près de l'Assemblée nationale à Québec pour exiger au gouvernement de François Legault de reconnaître le racisme systémique.
Parmi la foule se trouvaient des femmes provenant de différentes communautés, dont l’Innue Marjolaine Étienne qui est également la porte-parole de Femmes autochtones du Québec.
Je crois qu’à ce moment-ci c’est le temps que ça arrête, c’est le temps qu’on prenne une pause, c’est le temps qu’on puisse réfléchir nous et avec les femmes des Premières Nations de notre avenir pour qu’on puisse avoir de meilleures conditions de vie dans nos communautés et dans le milieu urbain, a lancé Mme Étienne lors de la mobilisation.
La mort de Joyce Echaquan il y a deux ans à l'Hôpital de Joliette a déclenché tout le débat entourant la question du racisme systémique au Québec. Les manifestants ont demandé l'adoption d'un principe garantissant un accès équitable aux soins de santé aux Autochtones.
Une pétition appuyée par la députée solidaire Manon Massé a recueilli plus de 300 signatures.
Nous sommes conscientes que le premier ministre ne le reconnaît pas, admet Marjolaine Étienne en faisant référence au racisme systémique.
Toutefois, elle a répertorié des exemples qui figurent parmi les plus récents rapports émis concernant les femmes autochtones du Québec. Je fais référence aux femmes disparues et assassinées, je fais référence au rapport de recherche de la loi 79, je fais référence aussi au rapport sur la stérilisation forcée des femmes autochtones. Un acte a été fait en 2019 et on est en 2022, énumère-t-elle.
Dans ces rapports il est toujours question qu’il faut reconnaître la discrimination et le racisme systémique, poursuit Mme Étienne, lors d’une entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Selon une entrevue d'Andréanne Larouche.