Marc-André Fleury est prêt pour une autre saison dans la LNH
Radio-Canada
Marc-André Fleury se sent d’attaque pour une autre saison dans la Ligue nationale de hockey.
Rencontré après l’entraînement matinal du Wild, qui fera confiance à Cam Talbot devant le filet mardi contre le Canadien au Centre Bell, Fleury a indiqué avec sa candeur habituelle qu’il avait décidé tout récemment qu’il était prêt, à 37 ans, à amorcer la prochaine campagne au plus haut niveau du hockey professionnel.
J’aimerais jouer au moins une autre saison, a confirmé Fleury. J’ai décidé ça dernièrement. Ce serait le fun d’en jouer une autre. J’aime encore jouer, j’ai du plaisir. Le corps tient encore la majorité du temps.
Fleury est sans contrat en vue de la saison prochaine. À l’entendre parler du Wild, auquel il s’est joint dans le cadre d’un échange avec les Blackhawks le 21 mars dernier, le Minnesota pourrait être une destination de choix.
Le gardien québécois, d’une part, ne tarit pas d’éloges envers Cam Talbot. Les deux portiers se séparent le travail de manière rigoureusement égale depuis l’échange – un système de rotation jamais confirmé officiellement par l’entraîneur Dean Evason, nous rappelle discrètement la porte-parole du Wild.
Depuis la première présence de Fleury sur la feuille de match, lorsque Talbot a mené l’équipe à une victoire de 3-2 contre Vancouver le 24 mars dernier, le Wild a récolté 24 points sur une possibilité de 28 et n’a subi qu’une défaite en 60 minutes.
C’est bien de faire partie d’une bonne équipe et d’un bon groupe, a souligné Fleury. Cam Talbot, c’est une super bonne personne, un bon gardien, on s’entend bien. Ça rend les choses simples. Tous les deux, on devrait jouer et faire notre possible pour aider cette équipe.
D’autre part, la chimie n’opère pas qu’avec Talbot. Fleury éprouve une admiration et un respect remarquables pour ses nouveaux coéquipiers, avec lesquels il vient de franchir la barre des 100 points cette saison.
Les derniers jours avant la date limite, c’était un peu stressant. Je savais que je pourrais être échangé. Quand j’ai eu l’appel qui me confirmait que j’allais au Minnesota, c’était quand même excitant, stressant. Tout a bien été. L’arrivée a été facile pour moi. Bill Guerin [le directeur général] était là, j’ai joué avec lui. Les gars dans la chambre, tout le monde est proche, c’est une bonne chimie. C’était facile de s’incorporer à l’équipe.