Marée montante présente ses premiers logements abordables
Radio-Canada
Les huit premiers logements abordables construits dans le cadre du projet de l’organisme Marée montante à Moncton, au Nouveau-Brunswick, sont destinés à des femmes sans-abri.
On a signé un partenariat avec le YWCA. C’est un organisme qui sert seulement la clientèle féminine. Donc, c’est pour ça que cet immeuble aura seulement des clientes qui sont des femmes. Mais, la deuxième propriété, ce sera sept logements seulement pour des hommes, explique la directrice générale de Marée montante, Myriam Mekni, durant une entrevue accordée lundi à l’émission Le téléjournal Acadie, d’ICI Acadie.
Les locataires seront sélectionnées à partir d’une liste de personnes qui sont régulièrement sans abri dans la région de Moncton. La liste comprend environ 90 femmes, selon les renseignements donnés récemment au conseil municipal.
La Ville de Moncton et les gouvernements provincial et fédéral ont accordé plus de 15 millions de dollars au projet pour la construction d’environ 160 logements abordables.
Cette première propriété va accueillir huit clientes qui sont toutes itinérantes ou sans-abri. Vers la fin du mois de mars, on aura à peu près 80 unités prêtes pour accueillir la même catégorie de clients. Le but, c’est qu’au bout de deux autres années fiscales, on aura 162 unités prêtes pour accueillir des clients et des clientes sans abri, précise Myriam Mekni.
Marée montante envisage aussi, dans une deuxième phase, d’acheter et de rénover des immeubles où des couples ou des familles pourraient s’installer.
Le loyer est établi à 30 % du revenu du locataire. Aucune limite n’est imposée quant à la durée de la location. Des services sociaux sont aussi offerts aux locataires.
Par exemple, dans cette propriété qui est déjà prête, le partenariat avec l’organisme YWCA c’est justement parce que l’organisme offre des services d’après l’analyse des besoins qu’ils font quand ils accueillent les clientes. Il y a un gestionnaire de cas qui est dédié aux huit clientes qui vont habiter là-bas pour gérer leur dossier sur tous les aspects, quels que soient leurs besoins, que ce soit en termes de santé mentale, de dépendance ou d’emploi ou même des compétences de vie en général. Le but, c’est de les aider à avoir un avenir dont elles rêvent, conclut Myriam Mekni.
Avec les renseignements du téléjournal Acadie et de Shane Magee, de CBCCanadian Broadcasting Corporation