Manque d’infirmières : Legault défend sa « petite révolution »
Radio-Canada
« On veut mettre en marche une petite révolution dans l’organisation de votre travail. On veut éliminer le recours au temps supplémentaire obligatoire et aux agences privées. » C’est en ces termes que le premier ministre du Québec s’est adressé samedi aux infirmières afin d'expliquer son plan annoncé jeudi dernier pour tenter de combler la pénurie de main-d'œuvre dans le réseau public de la santé.
Dans un message sur son compte Facebook, M. Legault précise que les primes de 12 000 $ à 18 000 $ pour les infirmières à temps plein ne sont qu’une partie de son plan pour changer les choses en profondeur.
Je sais bien que l’essentiel pour vous, ce n’est pas d’avoir plus d’argent, c’est la qualité de vie et de pratique, dit-il.
Mais l’argent, vous le méritez, et c’est un gage de notre bonne foi. Et c’est aussi un des moyens pour redresser la situation rapidement.
Le chef du gouvernement, toujours dans son message publié sur le réseau social, déplore également le départ d'un grand nombre d’infirmières du réseau public. Certaines sont passées à temps partiel pour trouver une meilleure qualité de vie.
Chaque infirmière de moins dans le réseau augmente votre fardeau. C’est un cercle vicieux qu’on doit briser, insiste le premier ministre, rappelant que son gouvernement a travaillé très fort afin de conclure une nouvelle entente avec les syndicats pour briser ce cercle vicieux, pour changer profondément l’organisation du travail.
On doit aussi en faire plus pour gonfler rapidement nos effectifs, reconnaît-il.