Manifestation des ambulanciers à Trois-Rivières
TVA Nouvelles
Les membres du Syndicat des ambulanciers de la Coopérative des ambulanciers de la Mauricie ont manifesté mercredi matin au coin des boulevards des Récollets et Jean XXIII, à Trois-Rivières, afin de mettre de la pression sur le gouvernement.
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La convention collective des ambulanciers est échue depuis deux ans. Ils demandent une augmentation de salaire et l'amélioration des conditions de travail.
«On est rendu à un point de rupture, on n'est plus capable de combler nos quarts de travail. C'est rendu grave. La population est en danger. Des cas d'arrêt cardiovasculaire où les ambulanciers ne pourront plus se déplacer, ça arrivera fréquemment», a prévenu Richard Fournier, le vice-président du Syndicat des ambulanciers de la Coopérative des ambulanciers de la Mauricie.
Ce dernier dénonce également le manque de ressources humaines. Il ne cache pas qu’à son avis, les conditions de travail rendent difficiles le recrutement et la rétention d'ambulanciers.
«Il y a des semaines où l’on n’a pas le temps de manger, qu'on ne finit pas à l'heure, c’est fréquent. Ça arrive souvent qu’on ait des appels sans même avoir fini nos rapports d'intervention. Nous n’avons aucun répit», a expliqué l'ambulancier Vincent Ayotte.
«On demande de terminer nos quarts de travail à l'heure. Ça devient difficile pour les employés d’aller chercher les enfants à l'école et la garderie», a ajouté Richard Fournier.
Ce manque de ressources cause des bris de service. Cela signifie que le temps d'intervention est plus long. À Trois-Rivières, la fin de semaine dernière, un véhicule a été arrêté près de six heures, faute de personnel.
