Mamadi Fara Camara et la Ville de Montréal s’entendent à l’amiable
Radio-Canada
Les avocats de Mamadi Fara Camara, arrêté par erreur en janvier 2021, annoncent avoir conclu une entente à l'amiable avec la Ville de Montréal dans la poursuite au civil de 1,3 million de dollars déposée contre elle et le Procureur général du Québec.
Mamadi et ses proches sont satisfaits puisque cette entente leur permet de clore la démarche judiciaire liée aux événements profondément bouleversants qu’ils ont traversés en janvier 2021, lit-on dans le communiqué de presse du cabinet Arsenault, Dufresne, Wee.
Le 28 janvier 2021, les policiers du SPVM ont intercepté le véhicule de Mamadi Fara Camara pour une infraction au Code de la sécurité routière. En attendant de recevoir une contravention dans son véhicule, il contacte le 911 pour rapporter qu’un policier est victime d’une agression physique.
M. Camara aura l’autorisation de quitter les lieux après l’arrivée des renforts, mais la police de Montréal le pourchasse dans les minutes suivantes quand l’agent agressé affirme faussement que son assaillant est l’automobiliste qui vient de recevoir une contravention.
Mamadi Camara sera alors arrêté et détenu pendant six jours au Centre de détention de Rivière-des-Prairies, jusqu'à ce que le Directeur des poursuites criminelles et pénales demande un arrêt des procédures contre lui, qui était entre autres accusé de tentative de meurtre contre un policier.
Une preuve d’ADN l’a innocenté hors de tout doute raisonnable. Et le directeur du SPVM Sylvain Caron a présenté des excuses publiques au nom de son organisation pour cette erreur sur la personne.
Au mois de mars suivant, le suspect principal dans ce dossier Ali Narukye était arrêté à Toronto et ramené devant la justice à Montréal.
Le montant de l’entente conclue n’a pas été divulgué.