Malartic prête à investir 10 M $ pour attirer de nouvelles familles
Radio-Canada
Avec le développement de la mine Odyssey, la Ville de Malartic rêve d’attirer de 100 à 150 nouvelles familles au cours des prochaines années.
Pour y arriver, la Ville pourrait investir jusqu’à 10 M $ dans la phase 2 du développement domiciliaire des Explorateurs, au nord du chemin du Camping.
Les premières bases de ce projet seront déposées cette année avec la confection des plans et devis pour le prolongement de la rue des Pins, afin d’y construire jusqu’à 12 terrains pour des immeubles multilogements. Au cours des années subséquentes, Malartic entend ajouter graduellement des rues pour des constructions résidentielles.
On sait qu’Odyssey va amener des centaines de nouveaux travailleurs et on doit avoir une offre de terrains. On ne veut pas manquer le bateau. En même temps, on veut y aller par étapes. C’est un très gros projet et on ne lancera pas là-dedans sans avoir de garanties. On va y aller selon la demande. Quand les terrains d’une rue auront été vendus, on va construire la suivante pour refinancer nos règlements d’emprunt. C’est plus responsable pour les contribuables, souligne le maire Martin Ferron.
Malartic n’a pas encore statué à savoir si elle vendra elle-même les terrains qui seront développés, ou si elle fera affaire avec des promoteurs.
Les deux scénarios sont encore possibles, ajoute le maire. On sait qu’il y a des promoteurs qui sont intéressés. Notre priorité est de construire du multilogements, parce qu’on n'en a pas de disponible présentement, tandis qu’il nous reste encore 20 ou 25 terrains résidentiels.
Reste à savoir maintenant si les acheteurs seront au rendez-vous. À ce sujet, Martin Ferron croit que Malartic dispose de plusieurs arguments intéressants pour convaincre des travailleurs de s’y installer plutôt que de voyager chaque jour.
Malartic se développe bien et nous avons tout pour être heureux et élever une famille. On offre la proximité du travail, des écoles de premier niveau et un CPE d’avant-garde. Notre taxation est aussi devenue très compétitive. On sait qu’on ne passera pas de 3500 à 10 000 personnes, mais si on attire de 100 à 150 familles d’ici 5 ans, ça serait déjà une très belle réussite, conclut Martin Ferron.