
Maladies cardiovasculaires : un chercheur de Québec obtient une bourse de 250 000$
Radio-Canada
Le chercheur de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), le Dr Benoit Arsenault, obtient un important financement de la pharmaceutique Pfizer pour ses recherches sur les maladies cardiovasculaires.
La bourse, d'une valeur de 250 000 dollars américains, lui permettra de poursuivre son travail sur des traitements basés sur la technologie ARN, utilisée notamment par Pfizer dans son vaccin contre la COVID-19.
Selon le Dr Arsenault, la technologie ARN permet aussi de diminuer des lipides sanguins, dont les maladies cardiovasculaires.
Dans le cas des vaccins, le but de la technologie est de permettre au corps de surexprimer une protéine pour stimuler l'immunité. Mais le corps, naturellement, peut sécréter des protéines qui causent des maladies cardiovasculaires, témoigne le médecin.
« En connaissant bien ces protéines-là, on peut trouver des thérapies basées sur les ARN qui au lieu de les activer, vont les inhiber. On va empêcher la production de ces protéines. »
Dans certains cas, la technologie ARN permet de restreindre de 90 % l'effet de ces protéines dangereuses, constate le chercheur.
Le scientifique a remporté la bourse au terme d'un concours international lancé par la pharmaceutique américaine Pfizer.
L'entreprise était à la recherche de chercheur étudiant la protéine ANGPTL3, qui permet, entre autres, de réguler le métabolisme du cholestérol. Ce qui nous a permis de remporter ce concours-là, c'est vraiment notre infrastructure de recherche qu'on a développée depuis plus de 20 ans au centre de recherche de l'IUCPQ.
« On a une des plus grosses biobanques de tissus humains au monde. C'est tout à l'honneur des chirurgiens et l'équipe de la biobanque qui porte à bout de bras ce projet-là, soutenus par la direction de la recherche et la Fondation de l'IUCPQ. »