
Main-d’œuvre: il est minuit moins une pour les régions face à la pénurie
Le Journal de Montréal
Alors que plus de 1,4 million de postes seront à combler d’ici 2028, dont 80 % créés par des départs à la retraite, nos régions atteignent un point de bascule qui risque de faire reculer l’économie du Québec.
• À lire aussi: Pénurie de pharmaciens dans les salles d’urgence et les CHSLD
• À lire aussi: Pénurie de main-d’œuvre: de nouvelles formations accélérées
• À lire aussi: Pénuries de main-d’œuvre: le Québec est la province la plus touchée au Canada
« Chez nous, ça fait encore plus mal que dans les grands centres », résume en entrevue au Journal Daniel Côté, maire de Gaspé et président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
« On n’a déjà pas de dépanneurs et de restaurants en quantité astronomique, si l’on en perd, ce sont des services en moins à la population et de l’attractivité de moins », ajoute-t-il.
Pour François Vincent, vice-président Québec à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), l’heure est grave. « C’est clair et net que la plus petite entreprise souffre davantage », prévient-il.
« Le Québec a le pire taux au Canada. Parmi les secteurs les plus touchés au pays, il y a la construction (74 %), le transport (68 %) et l’hébergement et la restauration (65 %) », analyse-t-il.
Défi de la décennie