Magog veut contribuer à l’effort pour les Ukrainiens
Radio-Canada
Après Sherbrooke, c'est au tour du conseil municipal de Magog d'adopter une résolution pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et pour contribuer à l’effort de solidarité.
Magog ne fait pas partie des villes ciblées par l'Union des municipalités comme premiers lieux d'installation pour d'éventuels réfugiés. Cependant, la Ville se propose pour les accueillir, même si aucune demande formelle n'a été faite.
On a répondu à l’appel de la Fédération québécoise des municipalités qui nous invitait à adopter une résolution. C’est vraiment sans hésiter qu’on a dit oui. On voulait dénoncer la situation, exprimer notre désapprobation, notre solidarité, déclare la mairesse de Magog.
Nathalie Pelletier a constaté que les élus, tout comme les citoyens du Canada et du Québec, se sentent impuissants face à cette situation qui s’est détériorée très rapidement.
On va se mobiliser, on va être là, affirme la mairesse de Magog. On va travailler en collaboration étroite avec le Service d’aide aux Néo-Canadiens. Ce qu’on souhaite, c’est aussi inviter les citoyens à se mobiliser, peut-être par des dons dans des organismes certifiés, comme la Croix-Rouge.
« On va trouver des façons. On ne peut pas être contre la vertu, puis contre le fait d’aider ce peuple qui vit des moments vraiment difficiles. »
Le Service d’aide aux Néo-Canadiens (SANC) œuvre déjà pour sa part sur l’accueil potentiel d’Ukrainiens et Ukrainiennes.
La préparation n’est toutefois pas simple, souligne la directrice du Service d'aide aux Néo-CanadiensSANC, Manon Couture, puisqu'il reste encore beaucoup d'inconnues.
On ne peut pas dire jusqu’à présent combien [de réfugiés vont venir] et à quel moment ils vont arriver, explique-t-elle.