
Macron exige « l’arrêt immédiat » de l’offensive russe, mais reste ouvert au dialogue
Radio-Canada
Le président français Emmanuel Macron a exigé « l'arrêt immédiat » de l'offensive russe en Ukraine lors d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, jeudi soir, qualifié de « sérieux et franc » par le Kremlin.
M. Macron a rappelé à M. Poutine que la Russie s'exposait à des sanctions massives, selon le compte rendu de la présidence française.
Il s'agissait de la première conversation de Vladimir Poutine avec un dirigeant occidental depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, jeudi matin.
M. Poutine a donné une explication détaillée sur les raisons et les circonstances de la décision de mener une opération militaire spéciale, a détaillé le Kremlin.
Plus tard dans la soirée, le président Macron a jugé utile de laisser ouvert le chemin du dialogue avec Moscou pour obtenir un arrêt de son offensive en Ukraine, après avoir eu un échange franc, direct, rapide avec son homologue russe.
Je pense que c'est de ma responsabilité [...] tout en condamnant, tout en sanctionnant, tout en continuant à agir, de laisser ce chemin ouvert pour que le jour où les conditions pourront être remplies, nous puissions obtenir une cessation des hostilités, a-t-il déclaré à l'issue d'un sommet de l'Union européenneUE à Bruxelles.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a entraîné de nombreuses condamnations en Occident et en Turquie, tandis qu'elle suscite la compréhension de la Chine et la remise en cause de l'expansion de l'Organisation du traité de l'Atlantique nordOTAN par l'Iran.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a dénoncé l'attaque injustifiée de la Russie contre l'Ukraine. En conférence de presse, le locataire de la Maison-Blanche a promis de défendre chaque pouce du territoire de l’Organisation du traité de l'Atlantique nordOTAN qu'il a décrite comme plus unie et plus déterminée que jamais.
Le président Biden a annoncé d'autres sanctions, notamment contre quatre grandes banques russes. Il a affirmé que les États-Unis et les pays du G7 comptaient limiter le plus possible la capacité de la Russie à faire des affaires au niveau international.