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Macron assume «à fond» ses liens avec la société Uber
TVA Nouvelles
Il «assume à fond» et est «hyperfier»: le président français Emmanuel Macron a vertement répliqué mardi aux critiques après la révélation de ses échanges privilégiés dans le passé avec la société Uber, insistant sur «les milliers d'emplois» créés.
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Dans le cadre des «Uber Files», une enquête reposant sur des milliers de documents internes à la compagnie américaine de chauffeurs privés Uber, le quotidien du soir Le Monde a conclu à l'existence d'un «deal» secret entre l'entreprise et Emmanuel Macron quand il était ministre de l'Économie de François Hollande (2014-2016).
Le quotidien montre aussi que l'ancien lobbyiste en Europe de l'entreprise, à l'époque «conseiller senior du conseil d'administration», avait contribué en 2016 à lever des fonds pour la campagne du futur président.
Deux jours après ces révélations, les oppositions continuent d'accuser le chef de l'État d'avoir défendu les intérêts d'Uber à l'époque où l'entreprise développait son implantation en France.
«Moi je suis extrêmement fier (...), il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs», a déclaré le chef de l'État, en marge d'un déplacement près des Alpes françaises. «Je le referais demain et après-demain», a-t-il insisté.
«On introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond et en vous regardant! J'ai vu des chefs d'entreprise, l'horreur! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J'en suis fier! S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela», a plaidé Emmanuel Macron.
«Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m'en touche une sans faire bouger l'autre», a ajouté le chef de l'État en référence à une phrase attribuée à l'ancien président Jacques Chirac (1995-2007).