Même deux jours au travail auront un impact positif sur les commerces de Québec
Radio-Canada
Le télétravail ne sera plus obligatoire à compter du 28 février. Le mode hybride sera toutefois largement maintenu. Même deux jours par semaine au bureau auront un impact positif sur les commerces du centre-ville, assure la Chambre de commerce de Québec.
Les travailleurs qui vont, par exemple, au restaurant sur l’heure du midi, n’y vont pas cinq jours semaine, alors les deux journées qu’ils seront au travail, ils vont en profiter pour aller au restaurant en même temps, pense Steeve Lavoie, président-directeur général de la Chambre de commerce de Québec.
La Capitale-Nationale accueille de nombreux fonctionnaires, compagnies d’assurance et de finance comparativement aux autres villes. Beaucoup de monde travaille dans les bureaux à Québec. C’est sûr que l’impact sera important, ajoute-t-il.
Si le télétravail n’est plus obligatoire dès le 28 février, il restera tout de même encore recommandé. Ce n’est pas tout le monde qui va revenir. Le retour sera progressif et hybride à environ deux jours par semaine, explique Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des ressources humaines.
Elle s’attend à ce que le retour au travail soit plus soutenu que lors des vagues précédentes.
« On a vu 5 à 10 % de présence en moyenne au cours des deux dernières années dans différentes organisations. Les gens n’étaient pas enclins à revenir. »
Selon elle, la grande majorité des employeurs vont imposer à leurs employés quelques jours minimums au travail. Ce sera notamment le cas dans la fonction publique. Les syndicats espèrent convaincre le gouvernement de laisser les employés choisir.
Il n’y a pas eu de négociation des termes et du paramètre du télétravail. Pourquoi restreindre le télétravail à trois jours semaine? L’employeur veut recruter à la grandeur du Québec. Comment va-t-il faire pour recruter quelqu’un de la Gaspésie quand le port d’attache est à Québec, s’interroge Christian Daigle, Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
L’autonomie professionnelle est l'aspect le plus important pour nous. Ça fait quand même deux ans qu’on maintient les services de l’État à bout de bras, dit Line Lamarre, Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).