Mélatonine donnée sans autorisation: aucune accusation portée contre l’éducatrice en garderie
TVA Nouvelles
Une ancienne éducatrice de Trois-Rivières qui était soupçonnée d’avoir donné de la mélatonine à des enfants ne fera finalement pas face à des accusations par la justice.
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La conclusion vient de l’enquête policière, en collaboration avec le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui avait été entamée il y a environ un an, au mois de mai 2023.
Le DPCP «a conclu qu’aucune accusation ne [serait] portée relativement à cet événement, n’ayant pas la conviction d’une perspective raisonnable de condamnation, eu égard à la preuve recueillie et disponible».
En d’autres mots, l’organisme admet que deux raisons pourraient avoir mené à cette décision: soit qu’il n’y avait pas assez de preuves contre l’éducatrice, ou que l’utilisation de la mélatonine ne constitue pas une infraction en soi.
Donner cette hormone naturelle à des enfants à un dosage «respectable» serait peut-être acceptable, mais l’aspect moral et éthique du geste a tout de même causé le congédiement de l’éducatrice, indique la direction de la garderie.
«Pour du baume à lèvres, de la crème hydratante, de la crème solaire, n’importe quoi, [les éducatrices] savent qu’elles doivent avoir l’autorisation du parent», explique Nadia Tatonetti, directrice générale du Centre Ressources Naissance. «Même si [l’éducatrice] avait eu l’autorisation du parent, la mélatonine n’est pas un produit que l’on peut donner aux enfants [...], il faut avoir un papier du médecin.»