Lutter contre l’intimidation et valoriser les arbitres au Bas-Saint-Laurent
Radio-Canada
Une nouvelle initiative encadrera et protégera davantage les jeunes arbitres du sport amateur au Bas-Saint-Laurent. L’Unité régionale de loisir et de sport du Bas-Saint-Laurent (URLS) espère ainsi lutter contre l’intimidation et le harcèlement dont sont victimes certains officiels, qui sont parfois mineurs.
La campagne ciblera d’abord les matchs de soccer et de baseball, mais sera appelée à s’élargir, comme l’explique la conseillère en sport pour l’URLS, Josée Longchamps. On a déjà l’idée de la faire avec les sports hivernaux, comme le hockey ou le basketball, mais on commence avec les sports de masse, explique-t-elle.
Dans le cadre de cette initiative, les arbitres mineurs porteront un brassard sur lequel sera inscrit un message de sensibilisation. Des fanions de couleur et des tentes réservées aux officiels jalonneront les aires de jeu.
Pendant l’été, ils passent parfois cinq, six parties d’affilée à l’extérieur et il n’y a pas toujours d’endroits pour se mettre à l’ombre, commente la conseillère en sport.
« [Les arbitres], ce sont souvent nos oubliés des programmes sportifs. »
C’est une initiative mise sur pied à Val-d’Or dans certains matchs de hockey mineur, tel que le rapportait Radio-Canada en 2018, qui a poussé Mme Longchamps à mettre sur pied ce programme dans la région.
Le projet pilote sera mis en branle dès samedi, alors que Rimouski sera l’hôte d’un tournoi de la Ligue A de l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec (ARSEQ).
La campagne, au coût de 20 000 $, a dans son alignement l’organisme Sport’Aide, bien présent au Québec. Selon son directeur général, Sylvain Croteau, ce type de programme était très attendu. Il faut agir, résume-t-il, en évoquant la réalité qui lui est rapportée par l’entremise des programmes d’écoute et d’accompagnement de l’organisme.
On sait ce qu’il se passe sur le terrain et, fort malheureusement, des arbitres et des juges subissent des comportements et des gestes inacceptables, comme de la violence physique ou verbale, déplore M. Croteau.