
Louis Chandonnet persiste et signe au sein de l’Équipe autonomiste
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Candidat de l’Équipe autonomiste lors du scrutin du 3 octobre, Louis Chandonnet tentera pour une sixième fois en huit ans de se faire élire, cette fois dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles. Malgré ses faibles résultats lors des dernières élections, il persiste à défendre des idées « différentes », même si elles sont marginales et impopulaires.
Ingénieur électrique, Louis Chandonnet s’est lancé en politique pour une première fois en 2014 sous la bannière de l’Équipe autonomiste, un parti de droite créé en 2012 par des militants de l’Action démocratique du Québec (ADQ) opposés à la fusion de l’ADQ et de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Au cours des huit dernières années, il a tenté de se faire élire dans plusieurs circonscriptions provinciales, mais ses résultats n’ont jamais atteint le 1%: 0,20% dans Pointe-aux-Trembles en 2014; 0,15% dans Richelieu, lors de l’élection partielle de 2015; 0,12% dans Saint-Jérôme, lors de l’élection partielle de 2016; 0,08% dans Gouin, lors de l’élection partielle de 2017; et 0,33% dans Pointe-aux-Trembles en 2018.
Le Pointelier a également tenté l’expérience comme conseiller municipal en 2021, sous la bannière d’Action Montréal, dans le district de La Pointe-aux-Praires, obtenant cette fois 5,02% du vote. Il compte d’ailleurs répéter l’expérience municipale en 2025.
Qu’est-ce qui motive Louis Chandonnet à multiplier ses candidatures malgré de faibles résultats? A-t-il espoir d’un jour prendre le pouvoir?
« Un parti politique, son objectif est de prendre le pouvoir. Mais en démocratie, c’est surtout de propager des idées, explique le principal intéressé. […] L’important, ce n’est pas de gagner. C’est de dire: une idée est bonne, peut-on l’avancer à la place de ce qui est proposé? », défend celui qui dénonce régulièrement sur les réseaux sociaux le manque de visibilité accordé aux « petits partis émergents » comme le sien.
Louis Chandonnet raconte s’être lancé en politique avant tout en raison de « la condition masculine qui est déficiente au Québec », selon ses dires. Il demande d’ailleurs « l’égalité homme-femme dans les deux sens ».