Live à Lost River : un festival de musique en forêt signé Patrick Watson
Radio-Canada
Pour la deuxième année consécutive, le musicien Patrick Watson et la violoncelliste Rebecca Foon invitent les mélomanes à vivre de jeudi à dimanche une expérience musicale unique en pleine nature à Wentworth-Nord, dans les Laurentides. Le public sera guidé à travers la forêt par la musique de Patrick Watson, Martha Wainwright, Esmerine et La Force.
L’idée de Live à Lost River a germé au début de la pandémie dans la tête des deux amis originaires de Montréal, qui étaient à la recherche d’un endroit pour organiser un festival intimiste, approprié à une musique plus dépouillée.
Patrick Watson ne déteste pas les festivals à grand déploiement, mais il avoue que ces événements sont parfois moins propices pour son style tout en nuances. J’ai vu beaucoup de festivals partout dans le monde, et il y a plusieurs petits festivals qui sont très charmants et où c’est beaucoup plus plaisant de jouer, explique-t-il.
Il cite en exemple le festival Haldern Pop, en Allemagne, qui depuis sa création en 1984 s’est toujours limité à une foule d’environ 7000 personnes.
Les quatre soirées de Live à Lost River – qui sont toutes identiques – sont construites comme un parcours musical à travers la forêt, les mélomanes s’orientant au son des musiques qui émanent entre les branches.
Le tout débute avec un concert de La Force, projet solo de l’artiste canadienne Ariel Engle, qui chante également avec Broken Social Scene. Elle a d’ailleurs lancé en mars une chanson en collaboration avec Patrick Watson, Height of the Feeling.
S’enchaîneront ensuite Patrick Watson, Martha Wainwright et Esmerine, un groupe canadien de musique de chambre moderne cofondé par le percussionniste Bruce Cawdron et Rebecca Foon.
Le festival souhaite par ailleurs réduire son impact environnemental au maximum. Il y aura une offre de nourriture végétarienne et on invite les festivaliers et festivalières à amener leur propre bouteille d’eau réutilisable et à privilégier le covoiturage (Nouvelle fenêtre).
Le lieu est très magique et très joli. Becky travaille beaucoup avec les organisations écologiques et elle est très intéressée par l’environnement. Comme musicien, j’ai vraiment une grosse empreinte carbone, donc j’essaie de mon mieux d’être responsable quand c’est possible, résume Patrick Watson.