Litige réglé à Desbiens : enfin de l’eau potable à la Villa des Érables
Radio-Canada
Les citoyens de la Villa des Érables à Desbiens, au coeur d'un litige entre la Ville et un entrepreneur, ont désormais accès à l'eau potable.
C’est avec un immense plaisir que je vous informe aujourd’hui que l’alimentation en eau potable dans le secteur de la Villa des Érables à Desbiens sera mise en service dès cet après-midi si aucun problème technique ne vient compromettre le processus, a annoncé le maire de Desbiens, Claude Delisle, dans un communiqué transmis à Radio-Canada lundi.
L'entreprise Les Constructions de l'Est, qui était responsable du branchement, refusait de parachever les travaux depuis plusieurs semaines. L'entreprise almatoise invoquait un présumé défaut de paiement de la Ville de Desbiens de l'ordre de 600 000 $.
Contacté lundi après-midi, le propriétaire de l'entreprise, Daniel Deschenes, a confirmé que le branchement était réalisé. Il dit avoir reçu pour le moment la moitié de la somme, soit 300 000 $. L'autre moitié devrait être acheminée au milieu du mois de décembre.
Une équipe spécialisée en finances municipales du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH) avait accompagné Desbiens.
Les problèmes survenus étaient de nature administrative et un accompagnement avec le MAMHministère des Affaires municipales et de l'Habitation a permis de régulariser la situation dans les meilleurs délais possibles. L’entrepreneur a donc complété les travaux concernant l’alimentation en eau potable vendredi le 12 novembre 2021. Certains éléments plus techniques restent à compléter, mais ne compromettent aucunement l’alimentation aux résidences, avait dit aussi le maire Delisle.
Claude Delisle a été réélu sans opposition le 1er octobre. Il avait pris la relève de Nicolas Martel en cours de mandat.
La présidente de l'Association des résidents de la Villa des Érables, Ginette Sirois, était très heureuse lundi de voir enfin la situation être réglée. On était rendus à déconnecter les anciens réseaux, parce que c'est des réseaux de fortune qui étaient connectés dans la montagne, donc qu'il fallait nécessairement retirer. Puis là, on avait vraiment des résidents qui allaient se retrouver avec des chaudières d'eau pour avoir de l'eau dans les toilettes ou pour l'évier ou des choses comme ça. Donc, on est très très soulagés, a commenté Ginette Sirois.
Avec les informations d'Annie-Claude Brisson