
Lisa Theriault met nos lieux de vie en perspective
Radio-Canada
L'artiste Lisa Theriault représente l’Île-du-Prince-Édouard au Défi Sketch organisé par le Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA). Originaire de Charlottetown, elle est revenue dans la province en raison de la pandémie, après plusieurs années à Montréal.
C’est au milieu de son jardin fleuri que Lisa Theriault se trouve, ce 23 septembre. Au deuxième jour du Défi Sketch, une initiative du FAVAFestival des arts visuels en Atlantique, elle croque un tournesol, un sujet bien différent de ce qu’elle dessine habituellement.
C’est l’inverse de ce que je fais normalement. Mes dessins, ça prend un ou deux mois pour les faire. L’idée du défi, c’est de dessiner vite et de ne pas trop réfléchir. C’est un bon exercice pour moi, détaille-t-elle.
J’ai toujours dessiné, c’est juste une habitude depuis l’enfance.
Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’université Mount Allison de Sackville, Lisa Theriault s’intéresse, dans son œuvre, à nos lieux de vie.
C’est de réfléchir à l'aménagement des endroits, comment ils sont construits [et] utilisés par les gens, raconte l'artiste, qui réalise des vidéos, des animations et des installations. Son principal mode d'expression reste cependant le dessin.
Ses derniers tableaux, regroupés au sein de la série intitulée Wonders never cease, contiennent des bâtiments aux formes géométriques parfaites. C'est à propos de l'utopie, des espaces idéalisés, complète-t-elle. La perspective est soignée — elle utilise des papiers isométriques —, les détails sont nombreux. Ces lieux de vie tout en lignes droites se retrouvent au sein d'espaces naturels aux formes arrondies, plus oniriques.