Libération conditionnelle refusée au meurtrier d’un policier au Nouveau-Brunswick
Radio-Canada
L’Américain Anthony Romeo qui a tué un policier au Nouveau-Brunswick il y a environ 35 ans voit sa demande de libération conditionnelle rejetée.
Il a participé à une audience de libération conditionnelle, mercredi, par vidéoconférence. Il est détenu au pénitencier de Dorchester.
L’homme aujourd’hui âgé de 58 ans a été reconnu coupable du meurtre du policier Emmanuel Aucoin commis le 8 mars 1987. L’agent Aucoin l’avait arrêté pour excès de vitesse près de Fredericton.
Anthony Romeo a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Lorsqu’il a tué l’agent Aucoin, il était en cavale. La police de New York le soupçonnait d’avoir commis un autre meurtre en 1985. Romeo a reconnu sa culpabilité à une accusation d’homicide involontaire coupable pour cela, en 2006, mais il a fait appel par la suite et sa condamnation a été annulée.
Anthony Romeo fait toujours l’objet d’une ordonnance d’expulsion du Canada. S’il est remis en liberté, il doit être renvoyé aux États-Unis où il ne ferait l’objet d’aucune restriction d’ordre légal. La Commission des libérations conditionnelles juge qu'il ne serait donc pas supervisé adéquatement.
Anthony Romeo a eu un diagnostic de schizophrénie et il reçoit un traitement médical. Même si ce genre de traitement est disponible à New York, la Commission se demande s’il y aurait accès.
La Commission a conclu qu’Anthony Romeo constitue toujours un risque inacceptable pour la société et elle a rejeté sa demande de libération conditionnelle totale.
D’après un reportage de Kate Letterick, de CBC