Les voyages du ministre Fitzgibbon coûtent de plus en plus cher
Le Journal de Montréal
Les missions à l’étranger du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, coûtent de plus en plus cher aux contribuables. À lui seul, son passage au sommet économique de Davos, en Suisse, en janvier, a entraîné des dépenses de plus de 56 000$, dont 31 000$ en frais de déplacement.
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Outre le billet d’avion en classe affaires (8609$), plus de 21 000$ ont été consacrés à l’embauche d’un chauffeur pour la durée de la mission de huit jours, qui comprenait également des escales à Zurich et à Francfort.
Or, des navettes gratuites sillonnent Davos dans le but d’alléger la pollution et la congestion qu’engendre l’intense circulation automobile pendant la durée de l’événement.
«Goûts princiers»
«On s’attend à ce qu’un ministre de l’Économie aille à la rencontre des acteurs économiques et ramène des investissements, mais ceci étant dit, ça se fait quand même à très fort coût», a réagi le directeur québécois de la Fédération canadienne des contribuables, Nicolas Gagnon.
«On ne voit aucune indication, là-dedans, que le ministre essaye de dépenser de manière un peu plus prudente, a-t-il ajouté. [...] Au final, ce sont les contribuables qui paient pour ses goûts princiers.»
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.