
Les virements électroniques ne sont pas sans risque, disent deux Ontariens
Radio-Canada
Deux clients torontois de la Banque de Montréal disent qu'ils se sont fait voler des milliers de dollars à la suite de virements non autorisés que BMO refuse de leur rembourser.
L'institution financière explique qu'elle ne peut pas les rembourser, parce que les transactions ont été faites avec le bon mot de passe et leur adresse IP personnelle.
L'un des deux cas touche la mère de Lan Wang. Il raconte que quelqu'un a accédé au compte de l'aînée en novembre sans son autorisation et en a retiré 10 000 $ grâce à un virement électronique.
La situation est très difficile pour ses parents, dit-il. Ce sont leurs économies. Ils comptaient sur cet argent, explique-t-il.
Un peu plus d'un mois plus tard, quelqu'un s'est servi de la carte de crédit de Jedy Huang, un autre client torontois de la Banque de Montréal, pour obtenir des avances de fonds de 7400 $, de l'argent que le fraudeur a transféré dans le compte de M. Huang pour ensuite le subtiliser grâce à un virement électronique.
« C'est une grosse somme d'argent. C'est un énorme fardeau pour ma famille. »
Il raconte qu'il n'a pas assez d'argent pour rembourser l'avance de fonds sur sa carte de crédit, sans parler des intérêts qui s'ajoutent.
Les deux hommes se disent victimes de fraude, mais ils ne peuvent pas le prouver. Selon eux, la Banque de Montréal aurait dû les avertir immédiatement en voyant les grosses sommes retirées et devrait prendre plus de moyens pour prévenir la fraude, comme la vérification en deux étapes obligatoire.
Banque de MontréalBMO rétorque que la protection de ses clients est sa priorité, mais affirme que ces derniers doivent aussi faire leur part, en gardant leur mot de passe secret et en contactant l'institution financière en moins de 24 heures dans le cas du vol d'une carte bancaire ou d'un téléphone ou d'un ordinateur portable utilisés pour gérer son compte en ligne.