
Les Vénérables : ouvrir une salle à manger malgré la pénurie d'employés Les Vénérables : ouvrir une salle à manger malgré la pénurie d'employés
Radio-Canada
Déjà, plus de 700 réservations ont été inscrites au calendrier en deux jours.
Les nombreux centimètres de neige reçus cet hiver font le bonheur du propriétaire de l’érablière, Anthony Sulmon.
On est encore sur la phase de finalisation de l’entaillage. Il y a beaucoup beaucoup de neige dans le bois alors c’est sûr que ça va commencer à couler quand même un petit peu plus tard que l’année dernière, mais on s’attend quand même à une bonne saison. Avec la neige qu’il y a, il va y avoir beaucoup d’eau au pied des érables donc ça devrait être bon pour le sirop cette année, dit-il.
2022 représente la troisième année d’Anthony Sulmon à la tête de l’érablière, mais ce sera la première année qu’il pourra ouvrir la salle à manger.
Avec 5700 entailles, il arrive à vendre ses produits directement à la ferme de Laniel et dans les marchés publics.
Au niveau de l’impact financier, je vous dirais qu’il y a deux ans quand j’ai commencé à remplir le diesel pour faire fonctionner mon évaporateur, ça me coûtait 1700 dollars pour 5000 litres. Aujourd’hui, ça m’a coûté 8500 dollars pour 5000 litres donc c’est sûr que ça impacte la facture et le coût de production de sirop. Je m’attends à ce que le sirop monte de notre côté, précise-t-il.
Anthony Sulmon se dit aussi affecté par la pénurie de main-d'œuvre. Il aimerait idéalement avoir une douzaine d’employés.
On est quatre. J’ai des amis qui viennent comme bénévoles, j’ai de la famille qui vient m’aider à tour de rôle. Le plus difficile c’est de reformer les gens chaque fois. Pour faire des entailles, ça prend des gens qui ont de l’expérience et c’est 100% de ton revenu qui vient directement de la façon dont l’arbre est entaillé. Si l’arbre est mal entaillé, il ne va pas produire sa pleine capacité et ça peut affecter tout le réseau de tubulures, souligne le propriétaire de l’érablière les Vénérables.