Les troubles alimentaires en hausse chez les jeunes
TVA Nouvelles
La hausse des troubles alimentaires chez les jeunes est si élevée que le réseau de santé de la Capitale-Nationale ne peut traiter tous les jeunes qui en ont présentement besoin. La mère d’une adolescente hospitalisée, en attente de traitement, lance un cri du cœur.
Sophie, 13 ans, a été hospitalisée il y a un peu plus d’une semaine au CHUL.
Placée sous moniteur cardiaque, on craignait même pour sa vie tellement elle était faible, raconte sa mère, Catherine, encore sous le choc. « J’ai encore de la misère à le croire », laisse-t-elle tomber.
Les interventions de l’équipe médicale ont permis de stabiliser l’état physique de la jeune fille.
En temps normal, Sophie aurait déjà été transférée au Centre de pédopsychiatrie (édifice Sacré-Cœur), où une équipe multidisciplinaire se spécialise dans le traitement des troubles alimentaires chez les adolescents.
Mais aucune place n’est disponible actuellement.
Malgré toute la bonne volonté des intervenants, personne n’est capable de déterminer quand Sophie pourra commencer un traitement.
« On n’a pas de plan de match, déplore sa mère. Ils ne savent pas ce qu’ils vont faire avec elle et ma fille est complètement découragée. Elle est couchée dans son lit d’hôpital à regarder le plafond. Elle n’a pas de thérapie, elle n’a rien. Ses symptômes dépressifs s’accentuent. »
Sophie n’est malheureusement pas la seule dans cette situation.