Les travailleurs stressés par le coût du panier d'épicerie et la planification des grosses dépenses
TVA Nouvelles
Le coût du panier d’épicerie et la planification des dépenses importantes sont des sources majeures de stress qui affectent plus de 60% des consommateurs, selon un sondage qui a évalué l’indice du bonheur au travail au Canada.
Près de 68% des 1200 répondants ont affirmé que le coût des aliments et des produits d’épicerie était une source majeure de stress quand ils étaient au boulot.
Ce n’est pas une surprise. Les consommateurs ne l’ont pas eu facile au cours des deux dernières années alors que l’inflation alimentaire a frappé la majorité des produits. La viande, les fruits et les légumes ainsi que les produits céréaliers ont fait mal à leur portefeuille. Ils doivent être créatifs afin de mettre du pain sur la table de leur famille respective.
Un autre élément fait grimper l’anxiété chez les travailleurs selon ce sondage commandé par ADP Canada: la planification des dépenses importantes. Plus de 60% des travailleurs ont indiqué que ça provoquait un stress plus important chez eux.
«C’est un besoin essentiel, mentionne la chroniqueuse du Journal Annabelle Cadieux. Ça frappe de plein fouet. La planification financière, c’est la même chose.
«Tout ce qui entoure l’argent, c’est extrêmement stressant. C’est sûr que tes finances peuvent teinter ta réalité de travail parce que ça te suit. Si tu n’es pas capable de payer ton loyer ou ton hypothèque ou de nourrir tes enfants, c’est sûr que ça a un impact sur ton bonheur au travail, où tu passes 80% de ta semaine.»
C’est au Québec que les gens sont le plus heureux au travail selon ce même sondage. Au mois de mai, le Québec est à égalité au premier rang avec les provinces de l’Atlantique, avec une note de 6,9 sur 10.
La Colombie-Britannique (6,7), l’Ontario (6,5), la Saskatchewan et le Manitoba (6,4) et l’Alberta (6,3) suivent dans l’ordre. Les trois derniers ont connu des baisses par rapport au mois dernier.
En ce qui concerne les tranches d’âge, les baby-boomers (59 ans et plus) (7,1) arrivent au premier rang devant la génération Z (18-26 ans), qui affiche un pointage de 6,8. Les millénariaux (27-42 ans) et la génération X (43-58 ans) suivent avec 6,5.