Les travailleurs de soutien en éducation font un pas de plus vers la grève
Radio-Canada
Le syndicat qui représente les travailleurs de soutien en éducation CUPE - SCFP dit ne pas être entendu du gouvernement dans les négociations et a déposé vendredi à 17 h une demande d’avis de non-constitution de commission. C’est une étape de plus dans le processus du déclenchement d’une grève.
Cette demande doit être évaluée par le ministère du Travail, mais si elle est acceptée, elle ouvrirait alors légalement la porte à une grève.
Le syndicat dit ne pas avoir d’autre choix au bout d’une nouvelle journée de négociation contractuelle infructueuse où les parties semblent être dans une impasse.
On est revenu à la table en espérant [que le gouvernement et les commissions scolaires] auraient une réponse. Ils sont venus les mains vides. Ils n’ont pas fait le moindre mouvement. Nous voulons négocier, mais nous n’allons pas nous brader, indique la présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), Laura Walton.
Dans l’état actuel des choses, le syndicat demande davantage de jours de négociations, mais dit aussi ne plus vouloir faire de concession.
Ça fait un mois que nous faisons des ajustements de notre côté, il est temps qu’ils bougent de leur côté. Vous ne pouvez pas venir en nous dire qu’une hausse de 1,5 % - 2 % est raisonnable. Ça ne sera pas ratifié, insiste Laura Walton.
Il reste encore deux dates de négociations prévues, le lundi 17 octobre et le mardi 18 octobre.