Les travailleurs étrangers à la rescousse des chaînes de restauration rapide
TVA Nouvelles
Avec la pénurie de main-d’œuvre, les exploitations de chaînes de restauration rapide n’ont pas d’autres choix que de se tourner vers les immigrants afin d’avoir des bras, croit le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec.
En 2023, ce sont 52 800 nouveaux immigrants permanents et 174 200 nouveaux immigrants non permanents qui sont arrivés au Québec, selon les récentes données de l’Institut de la statistique du Québec.
Il s’agit d’un bassin de travailleurs, que ce soit des demandeurs d’asile ou des étudiants internationaux, qui vient soulager l’industrie de la restauration rapide qui peine à recruter des employés, croit Martin Vézina.
«Pour nous, c’est essentiel, parce qu’il n’y a pas d’autres travailleurs disponibles», a-t-il expliqué en entrevue à LCN, jeudi.
Généralement considéré comme un lieu de premier emploi, ce domaine a de plus en plus de mal à avoir des travailleurs depuis que les jeunes ont plus de choix d’industries où être embauchés. Les horaires parfois de soir et de fin de semaine joueraient aussi sur le manque de main-d’œuvre.
«On n’a pas le choix d’aller vers les travailleurs qui eux sont prêts à travailler selon ces horaires-là», a souligné M. Vézina.
«Le recours aux travailleurs étrangers temporaires, c’est le choix de la dernière chance. Pour beaucoup d’exploitants, ce n’est pas leur premier choix et ce n’est pas nécessairement pour maintenir un certain “cheap labour ”, c’est pour avoir des bras», a-t-il statué.