Les taux d’ozone nocif ont diminué en Nouvelle-Écosse, selon une étude
Radio-Canada
Une première étude à long terme en Nouvelle-Écosse de l’ozone de basse atmosphère, une forme de pollution potentiellement dangereuse, fait état d’une baisse sur près de 20 ans.
L’ozone qui se trouve naturellement dans la haute atmosphère est bénéfique parce qu’il bloque les rayons ultraviolets du Soleil. Mais lorsqu’elle est présente dans la basse atmosphère, cette substance peut endommager les poumons et les cultures.
Les matières polluantes produites par les centrales électriques, les voitures, les raffineries et d’autres sources réagissent au rayonnement solaire. De la chaleur est dégagée par une réaction chimique entre l’oxyde nitreux et des composés organiques volatils.
Nous avons eu une forte tendance à la baisse de l’ozone à long terme, affirme Morgan Mitchell, chercheuse à l’Université Saint Mary's à Halifax.
Elle est l'auteure principale de l’étude publiée dans la revue Atmospheric Environment (en anglais) (Nouvelle fenêtre). L’étude, qui porte sur les années 2000 à 2018, repose sur les taux horaires d’ozone mesurés par trois stations de surveillance en Nouvelle-Écosse et sur les taux précurseurs de gaz.
Les chercheurs ont constaté une diminution de l’ozone créé localement et de l’ozone créé dans le nord-est des États-Unis et transporté par les vents. Cette dernière constatation est particulièrement digne de mention parce que l’ozone peut être transporté sur de longues distances et la Nouvelle-Écosse est considérée comme étant au bout de ce couloir en Amérique du Nord.
L’étude indique que cette pollution transportée constitue maintenant une plus grande proportion de l’ozone de basse atmosphère en Nouvelle-Écosse, soit de 45 % à 63 % de l’ozone à Halifax.