Les syndicats tendent la main à François Legault à la suite de son discours inaugural
Radio-Canada
Certains pourront être d'accord ou non avec les priorités énoncées par le premier ministre François Legault dans son discours inaugural, mardi. La décision de lancer une nouvelle session parlementaire aura toutefois au moins eu l'effet de rallier les syndicats qui sont nombreux à tendre la main au gouvernement.
Les infirmières, celles-là mêmes qui sont au cœur de la lutte contre la pandémie de COVID-19 et qui s'échinent à tenir le réseau de la santé à bout de bras, ont accueilli le discours avec une certaine ouverture.
La priorité immédiate pour ramener des milliers de professionnelles en soins dans le réseau public de santé, c'est que celui-ci redevienne un employeur de choix.
La présidente par intérim de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ajoute que, pour ce faire, le gouvernement n'a qu'à respecter ses promesses et, surtout, ne pas se lancer dans une énième réforme du réseau. Pour la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec, la priorité va aux conditions de travail, soit stabiliser les équipes, implanter des ratios sécuritaires et bannir les heures supplémentaires obligatoires.
À la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), on se félicite de voir que le gouvernement place les problèmes du réseau de la santé et ceux du réseau des services de garde en tête de ses préoccupations.
La décentralisation du réseau de la santé est la voie à suivre, de l'avis de la FSSS-CSNFédération de la santé et des services sociaux. On appelle aussi le gouvernement à mettre fin à toutes ses mesures temporaires de primes pour enfin régler le fond du problème des conditions de travail par la négociation.
Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement s'entête à agir seul et à ne mettre de l'avant que des propositions pour régler les problèmes les plus urgents. Il faut faire plus pour régler la crise de nos réseaux.