
Les Saskatchewanais doivent-ils être inquiets du sous-variant BA.2?
Radio-Canada
Alors que la présence du sous-variant BA.2 a été détectée dans les eaux usées de la ville de Regina, une experte en santé publique affirme que cette découverte ne doit pas être une source d’inquiétude pour les Saskatchewanais.
Selon la professeure titulaire au Département de santé publique et d’épidémiologie de la Faculté de médecine de l’Université de la Saskatchewan, la Dre Anne Leis, les premières données sur le sous-variant BA.2 indiquent que ses caractéristiques sont similaires à celles du variant Omicron.
Les seules différences notées sont que le sous-variant BA.2 est un peu plus contagieux, mais moins virulent que l'Omicron.
Le dernier rapport de l’Université de Regina publié le 22 février dernier indique que le sous-variant BA.2 représente 18 % de la charge virale du coronavirus dans les eaux usées de Regina.
Ces données n’inquiètent cependant pas la Dre Anne Leis pour l’instant.
« Ce n’est pas quelque chose qui est complètement différent de l’Omicron, mais qui va dans la même veine. Ça veut simplement dire que les mesures de protection de soi, par exemple le port du masque est fortement recommandé même si la province a décidé qu’on n’en a plus besoin. »
La Dre Anne Leis estime que les Saskatchewanais devront s’habituer à faire face à l’apparition de nouveaux variants et sous-variants de la COVID-19 .
Elle affirme qu’il est important que ces derniers prennent des mesures appropriées pour se protéger.
« On va devoir vivre avec la COVID-19 sous différentes formes, un peu comme la grippe. Donc il y aura toujours des variants un peu différents qui vont émerger. C’est important que les personnes soient protégées, surtout les personnes les plus vulnérables et les personnes plus âgées. »